Aujourd’hui, Le français pour l’avenir s’assoit avec Simone Saini, présidente du comité JLB 2020-2022 pour faire un bilan de ces deux années passées au sein du programme.
Simone: Je suis une élève à l’Université de la Colombie-Britannique qui vient de terminer sa première année en ingénierie. Avant cela, j’avais terminé le programme d’immersion française tardive, pendant lequel j’ai eu l’occasion de participer à plusieurs activités parascolaires en français. Notamment, j’ai participé au Concours d’arts oratoires, Concours national de rédaction, et je vais bientôt terminer mon mandat avec les JLB. Toutes ces expériences ont fortifié ma passion pour la langue française. Ainsi, en ce moment, je suis des cours électifs en français à l’université afin de continuer à développer mes compétences en français. bilinguisme
Simone: Je me suis inscrite aux JLB vers la fin de mes études en immersion française. Je participais déjà au Concours d’arts oratoires pendant plusieurs années et je faisais régulièrement du bénévolat en français à mon école. D’ailleurs, je n’avais pas beaucoup de camarades qui partageaient ma passion pour la langue française, et j’ai donc commencé à chercher ailleurs des jeunes qui étaient intéressés par le bilinguisme comme moi. C’est ainsi que je suis tombée sur le site web du Français pour l’avenir. J’ai découvert le programme du comité des JLB et j’ai décidé de m’inscrire. Peu après, ma candidature a été retenue !
Simone: Avant d’avoir rejoint le comité des JLB, je dirais que j’avais un rapport proche avec le français. J’avais toujours envie de continuer à améliorer mes compétences dans cette langue et je la pratiquais sans cesse chez moi. De plus, je participais annuellement au Concours d’arts oratoires et j’avais même gagné la première place au niveau national en 2021 ! Alors, je dirais que j’avais un bon rapport avec le français avant mon inscription aux JLB.
Simone: En rejoignant les JLB, j’ai amélioré mes compétences en leadership. Comme présidente du comité, j’étais responsable de la planification des réunions et j’avais besoin de les diriger. Pour le faire, j’avais besoin d’être organisée et confiante. Ce sont deux choses que je vais retenir de mon aventure avec les JLB.
Je vais aussi retenir les amis que je me suis faits pendant mon mandat. Les membres des JLB sont vraiment passionnés par le français et j’espère les revoir à l’avenir !
Simone: Quelquefois, c’était difficile de travailler en équipe, surtout en ce qui concerne les horaires de tous les membres. Certains étaient des élèves de l’école secondaire et de l’université, donc il y avait un peu de difficultés à choisir les dates et les heures de réunions. Autre que ça, j’ai eu une superbe expérience avec les autres membres des JLB. On avait tous un but en commun, et c’était de promouvoir le bilinguisme chez les jeunes au Canada.
Simone: Pour notre projet, on a décidé d’organiser un club de lecture. On voulait donner aux élèves l’occasion de lire les livres en français et d’être capables d’avoir des discussions avec d’autres jeunes. Ainsi, ils peuvent pratiquer la production orale et la compréhension écrite en français, et donc améliorer leurs compétences dans cette langue. De plus, en choisissant nos livres, on a tenté de choisir des auteurs francophones venant des quatre coins du monde.
Simone: Le français pour l’avenir nous a vraiment aidés avec la promotion du club. C’est grâce à leur aide sur les réseaux sociaux qu’on a pu obtenir tant de membres. De plus, s’il y avait des problèmes ou si on avait besoin de l’inspiration, on pouvait toujours demander à l’équipe de nous aider tout de suite. Tout le monde a été ouvert et prêt à nous aider !
Simone: Mon plus beau souvenir serait la première réunion quand j’ai eu l’occasion de rencontrer tous les JLB et l’équipe du français pour l’avenir. C’était ma première fois de faire partie d’un comité qui rassemble des jeunes au niveau national. Je me souviens que j’étais ravie d’y participer et de travailler avec tous ces jeunes qui sont passionnés par le bilinguisme comme moi. bilinguisme
Simone: Au début de notre projet, c’était difficile d’obtenir des membres à rejoindre notre club et on était un peu découragé. Cependant, après la promotion faite sur les réseaux sociaux par l’équipe du Français pour l’avenir et celle faite par les membres des JLB dans les écoles, peu à peu on a commencé à gagner des membres. Donc, le début de notre projet était un peu éprouvant, mais on a bientôt été capable de surmonter cette difficulté.
Simone: Comme présidente du comité, j’étais responsable de diriger les réunions. Ce mandat m’a ainsi donné l’occasion de fortifier mes compétences en leadership. Avant cela, j’étais une élève timide et discrète. Lentement, je suis devenue confiante et à l'aise de diriger le comité. En outre, cette expérience avec les JLB m’a incitée à rejoindre d’autres comités dans mon école et ailleurs.
Simone: Quand je me suis inscrite aux JLB, je n’étais pas certaine si j’étais assez qualifiée à le faire. J’avais lu les biographies des membres précédents et j’étais un peu intimidée de toute l’expérience qu’ils avaient. Pourtant, je me suis dit qu’essayer ne peut pas faire de mal et j’ai travaillé fort sur mon application, qui a été sélectionnée. Alors, je recommanderais aux jeunes de simplement faire de leur mieux et montrez toute la passion pour le bilinguisme et la langue française dans leur candidature.
Simone: En ce moment, je suis des cours électifs à l’université afin de garder et améliorer mes compétences en français. Je suis aussi intéressée à faire partie de leur club de français, pour que je puisse rencontrer d’autres jeunes comme les membres des JLB qui sont passionnés par le français et le bilinguisme. En ce moment, je n’ai pas d’autres projets en lien avec la francophonie, mais j’espère que cela changera lorsque je rejoins ce club à mon école.
Simone: Gratifiant, amusant, et unique.