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Trouver son phare dans un océan d’anglophonie

Rédigé par French for the Future | 4 déc. 2025 16:35:45

En entendant le français, la majorité de gens immédiatement se prélasse dans son ton romantique. Mais pour les francophones, le français est plus que des jolis mots, au lieu c’est plutôt une identité. 

Je m’appelle Jacqueline et je suis née en Ontario, une province plutôt anglophone. Mais cela ne m’a pas empêchée de me connecter avec la culture franco-canadienne, même avant que j’aie gagné le Concours national du rédaction édition 2024. Depuis l'âge de six ans, j’étais inscrite au programme d’immersion française. Même quand ma famille a déménagé, au lieu d’aller à l'école anglophone qui était près de notre maison, j’ai insisté de me réveiller tôt et prendre l’autobus pour continuer avec le programme français dans une école loin. C'était évident, surtout pour moi-même, que le français était une partie inséparable de mon identité au lieu d'être une compétence arbitraire. C’est-à-dire que même hors de l’école, je passe mon temps libre à comprendre la francophonie en recherchant des peuples francophones, notamment les Acadiens et la Suisse française, lire mes livres préférés traduits en français, et enrichir mon vocabulaire français avec des mots exotiques, par exemple “chatoyant” ou “libellule”. Alors quand j’ai vu l’affiche pour entrer dans un concours d'écriture et potentiellement gagner une bourse pour une université francophone, ma décision de le joindre était un réflexe primal au lieu d’un jugement élaboré. L’invite était d'écrire sur les qualités d’un vrai ami, un concept plus complexe qu’il ne paraisse, mais je me sentais préparée pour le défi.

Quand le moment d'écrire pour une organisation francophone est venu dans ma vie, je savais que je devrais connecter l’invite donnée à une partie précieuse, mais souvent négligée, de la culture franco-canadienne. Il y a quelques années, je suis allée en voyage au Québec, le pic de la francophonie canadienne. C’est pendant ce voyage que je suis tombée amoureuse de la langue française, mais pour des raisons typiques. Admirer l’architecture ancienne de la ville de Québec et le bilinguisme à Montréal est une expérience enrichissante, mais un seul coup d'œil au Québec atlantique est ensorcelant. Les miniatures villages pittoresques, la fragrance salée de l’océan, les fruits de mer exquis, les phares pittoresques, ils ont tous gagné mon cœur. En réfléchissant au sujet des caractéristiques de mes amis les plus proches, j’ai commencé à connecter leurs traits à l'océan et les phares pendant qu’indirectement je laissais entendre à propos de ma propre adoration pour la culture québécoise de l’Atlantique.

Cependant, les similarités entre mes amis et les parties du paysage côtier commencent à devenir de plus en plus évidentes; si nous sommes les marins dérivés, les vrais amis sont les phares qui nous protègent et nous remettent en sécurité. Ils illuminent le noir, ils nous montrent la direction du rivage et les dangers des mers orageuses, et symbolisent l’espoir constant dans le chaos. Avec une abondance de caractéristiques, j’ai choisi ce qui est le plus important pour moi personnellement, et organise mon texte avec une introduction, trois paragraphes pour expliquer les trois traits différents d’un vrai ami, et une conclusion assurée. Ce format simple mais clair me permettra d’ajouter les idées aux différentes parties et de minimiser la confusion.

D’ailleurs, pour surmonter la page blanche, il ne me faudra plus qu'une admiration vague sur la culture francophone atlantique ou un format d'écriture structuré. Il y avait des moments où j’ai perdu ma créativité, où je trouvais mes propres idées déroutantes, alors je suis retournée à mon inspiration de base pour cette invite et me suis posée les questions reliées au thème. Par exemple, j’ai imaginé moi-même en tant qu’un marin seul dans une mer orageuse, et réfléchi au support dont j'ai besoin. Puis j’ai comparé mes amis plus proches et déterminé si leurs caractéristiques servaient comme un miroir aux besoins d’un marin solitaire. Quelques métaphores et allusions plus tard, il y a les mots sur la page au lieu d'une mer blanche.

La croyance que la francophonie est limité aux pays et provinces strictement français est un canular. Même dans un océan d'anglophonie, la langue française peut toucher ton cœur.

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