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Believe in yourself, and anything is possible!

Written by French for the Future | Nov 2, 2025 8:17:02 PM

Participer au Concours national de rédaction a été une expérience magnifique, mais pas toujours évidente. Quand j’ai vu une annonce pour cette opportunité sur mon flux Instagram, j’ai tout de suite été intriguée, mais aussi un peu hésitante. 

Je m'appelle Abigail Sloane, j’ai 18 ans et je viens de terminer mes études secondaires à Western Canada High School, à Calgary, dans le programme d’immersion française. Aujourd’hui, je suis prête à poursuivre un baccalauréat en Arts, spécialisation en Sociologie, au Campus Saint-Jean à l’Université de l’Alberta. Je suis déterminée à continuer à apprendre et à grandir tout en améliorant mes capacités en français.  
Un peu à propos de moi: J’adore passer du temps dans les montagnes Rocheuses – c’est mon endroit préféré pour faire de la randonnée, du camping et profiter de la nature en général. La musique fait aussi partie de mon quotidien. J’aime écouter toutes sortes de styles et je joue de la clarinette dans le Concert Band à l’Université de l’Alberta. Côté sports, je suis toujours partante pour un match – que ce soit pour regarder ou jouer, surtout quand il s’agit de soccer ! Entre études, musique, sport et nature, je cherche simplement à grandir en restant fidèle à ce qui me passionne.  

En tant qu’étudiante en immersion française (FLS), ce genre de concours m'inquiétait, car je me demandais si mes habiletés en écriture étaient assez bonnes, même juste pour participer. Je suis allée sur la page d'accueil du concours pour faire un peu de recherche supplémentaire et, à l’instant où j’ai vu le thème – Qu’est-ce qui fait un.e bon.ne ami.e ? – je me suis sentie tellement inspirée que j’ai décidé de me lancer. Aujourd’hui, je peux dire que ce choix a changé pas mal de choses pour moi.

L’inspiration et le processus créatif

J’avoue que l’écriture a toujours été une de mes passions. C’est un moyen d’explorer mes idées, d'échapper à la vraie vie pour un instant, et parfois même de mieux me comprendre. Cependant, les rédactions formelles, ce n’était pas mon point fort. J’ai toujours aimé écrire des histoires fictives, dans ma langue maternelle (l’anglais), d’ailleurs. J’avais donc pas mal d’appréhension à l’idée d’écrire une rédaction pour un concours national. Ce qui m’a motivée, c’était surtout l’envie de faire ressentir des émotions aux lecteurs, de raconter une histoire et de relever un défi personnel, même dans un cadre plus académique. 

Un mardi, pendant ma période libre, je me suis assise au milieu de la cafétéria de mon école secondaire. J’ai mis mes écouteurs anti bruit, j’ai ouvert une page blanche sur mon ordinateur, et j’ai commencé à réfléchir au thème donné : Qu’est-ce qui fait un.e bon.ne ami.e ? Je me suis mise à penser à mes propres expériences d’amitié, certaines assez vulnérables.

Au lieu d’écrire un essai tout de suite, j’ai commencé par faire des puces avec les caractéristiques que j’ai observées chez les gens autour de moi. Il m’a fallu deux semaines pour organiser mes pensées et formuler un argument en lequel je croyais vraiment.

Écrire cette rédaction, ce n’était pas juste répondre à une consigne. C’était aussi un exercice d’introspection, où chaque mot comptait. Je voulais transmettre un message qui me ressemblait, qui pouvait toucher les autres, et peut-être leur faire voir les choses autrement.

Les appréhensions après l’envoi de ma rédaction

Une fois ma rédaction terminée, même si j’étais fière de mon argument au départ, le doute a commencé à s’installer. Est-ce que ce que j’avais écrit allait vraiment plaire ? Mon français était-il assez bon ? Était-ce original ? Que penseraient-ils de mes histoires personnelles ? Étais-je trop vulnérable pour un essai formel ? Ces questions tournaient en boucle dans ma tête. C’est un moment très particulier, celui où l’on passe de l’action à l’attente.

J’ai essayé de ne pas trop y penser, mais il faut avouer que ce n’est pas facile d’ignorer la peur du jugement. Après le fait, je vois que vivre avec ces doutes a été une étape essentielle dans le développement de ma confiance en moi.

Une victoire inattendue, une joie inoubliable

Un jour, je suis rentrée dans ma chambre après une longue journée d’école. J’ai jeté mon sac à dos par terre et j’ai vérifié mes courriels, comme je le faisais chaque jour. Et là, la nouvelle est tombée : j’avais gagné une bourse ! Je n’en revenais pas. Mon travail avait du sens. Il avait eu un impact. Un mélange de surprise, de fierté et de bonheur m’a envahie. Ce moment-là, ce n’était pas qu’une simple reconnaissance. C’était la preuve qu’on peut dépasser ses doutes, et que tout ce dont on a besoin, c’est un peu de confiance en soi. Je me suis sentie valorisée, encouragée, et inspirée à continuer sur cette voie – en français.

Les prochaines étapes : continuer à apprendre et à grandir

Gagner ce concours ne marque pas la fin de l’aventure – bien au contraire. C’est un énorme encouragement à poursuivre mes études postsecondaires en français, à continuer à écrire, et surtout, à croire en moi-même. Je sais que j’ai encore beaucoup à apprendre et je suis prête à relever de nouveaux défis au Campus Saint-Jean à l’Université de l’Alberta cette automne. 

En résumé, le Concours national de rédaction a été pour moi une étape importante dans le développement de ma confiance en français. Il m’a permis de dépasser mes peurs en tant qu’étudiante FLS, de croire en mes capacités d’écriture, et surtout, de me faire plaisir en racontant ce qui me tient à cœur. 

Si vous hésitez à vous lancer dans un projet qui vous fait un peu peur, je vous encourage vraiment à essayer. On ne sait jamais jusqu’où cela peut nous mener.

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