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Biographie de l'auteure : Article écrit par Sonia Boscenco. Sonia a 20 ans et étudie en neurosciences à l’université McGill à Montréal. Elle adore danser depuis qu’elle a trois ans mais aussi cuisiner et voyager. De plus, elle est très passionnée par l'environnement et espère partager cette passion avec plusieurs jeunes. |
Il est certain que la Covid-19 est le thème le plus discuté du moment. Une des conséquences de cette pandémie est son impact sur l’environnement. Ces dernières années, l’activisme au sujet de l’environnement est devenu très populaire. Les gens ont commencé à promouvoir un nouveau mode de vie – moi y compris!
Cette pandémie nous a appris que le réchauffement climatique est principalement dû à nous et à notre mode de vie : celui du consommateur. Il y a en effet plusieurs exemples qui ont prouvé ce point-là pendant la pandémie, notamment du fait des mesures de confinement dans de nombreux pays : la pollution à New York a chuté d’environ 50%, les émissions de gaz en Chine ont baissé de 25% et il est prédit qu’il y aura une chute de 0.3% des émissions globales en 2020. En comparaison, en 2008, avec la crise économique, il y a eu une chute de 1.3% des émissions globales. Néanmoins, en 2010, l’économie a recommencé avec une croissance tellement forte que les émissions globales ont été parmi les plus élevées. Comment peut-on éviter une crise similaire après cette pandémie? La réponse n’est ni claire ni simple, mais je pense, que notre rôle en tant que jeunes est de nous éduquer au sujet et de savoir quels gouvernements veulent progresser dans la direction qui soutient notre planète.
Je crois qu’il est aussi important de faire face à un autre aspect et une conséquence de cette pandémie : l’augmentation de la demande des produits à usage unique. On se pose la question de savoir si les produits non-réutilisables sont vraiment plus hygiéniques que ceux qui ne le sont pas – et la réponse est simplement non. Oui, il existe certains cas où il est nécessaire qu’on les utilise comme les masques chirurgicaux, mais pour le public général, il est encore possible d’utiliser les produits réutilisables avec une seule condition : bien les laver avec de l’eau et du savon. Par exemple, une fourchette bien lavée est aussi sanitaire qu’une fourchette en plastique non-réutilisable parce que tu sais exactement d’où vient ta fourchette et comment elle a été lavée. Or, un virus a pu se transmettre sur la surface d’une fourchette en plastique lors de plusieurs points de passage : la fabrication, le transport ou dans le magasin. Le problème est que beaucoup de magasins, restaurants et cafés ne nous laissent plus apporter nos propres sacs, tasses et autres contenants réutilisables à cause de la Covid-19. Donc, si vous vous demandez qu’est-ce que vous pouvez faire pour encore progresser dans le mouvement climatique, la chose la plus importante est simplement de bien vous informer. Recherchez les gouvernements (et au Canada, les partis politiques) qui ont un plan climatique – et lisez-les!
Si vous avez plus de questions, ou besoin de suggestions de marques qui sont soutenables, je serai contente de vous donner plus d’informations! N’hésitez pas à me contacter à l’adresse sboscenco@gmail.com!
Merci à toutes et à tous de votre intérêt pour l’environnement et de faire un pas dans la bonne direction pour sauver la planète!