L’assemblée générale annuelle du Français pour l’avenir a eu lieu le vendredi 29 septembre au Four Points by Sheraton Hotel & Conference Centre Gatineau-Ottawa. Les membres du conseil d’administration ont reçu le rapport annuel des activités de l’organisme pour l’année fiscale 2022-2023 et ont pu dresser un bilan exhaustif du travail accompli pour promouvoir le bilinguisme officiel du Canada et les avantages d’apprendre et de communiquer en français auprès des élèves de la 7e à la 12e année.
Le bilan de l’année se révèle fort positif avec le retour en personne de la totalité des programmes et la célébration des 25 ans de l’organisme. À travers ses activités cette année, Le français pour l’avenir a rejoint 42 000 élèves des 13 provinces et territoires du Canada. L’année fut aussi marquée par l’ajout d’un nouveau concours de balado à la programmation (en partenariat avec le Salon du livre de l’Outaouais et l’Ambassade de France) et par les 1 an de la plateforme en ligne tout en français Fr+.
Les membres du conseil d’administration ont également reçu les états financiers audités du Français pour l’avenir, et ont adopté le nouveau plan stratégique 2023-2028 de l’organisme. Cela conclus l’exercice de planification stratégique, commencé en avril dernier, qui a impliqué de nombreuses parties prenantes, autant au niveau des jeunes, des enseignants, des partenaires que des bailleurs de fonds. Le nouveau plan stratégique sera dévoilé au public dans les prochaines semaines.
Le conseil d’administration a chaleureusement accueilli 3 nouveaux membres :
Gillian Blackmore a participé au premier programme d’immersion française tardive, à Terre-Neuve-et-Labrador en 1979. Elle est conseillère pédagogique (programmes français) au sein du Newfoundland and Labrador English School District, où elle soutient la mise en œuvre des programmes d’études et administre les fonds des gouvernements provincial et fédéral destinés à soutenir les programmes d’éducation en langue française.
Nicolas Daoust est originaire de Sudbury en Ontario et a gagné une bourse du Français pour l’avenir pour l’Université d’Ottawa en 2015. Après ses études postsecondaires, il a travaillé comme assistant parlementaire d’un député. Il est aujourd’hui représentant à Québec de Pit Caribou, une microbrasserie de la Gaspésie.
Kristy Brezina a travaillé en tant que Coordonnatrice des programmes au Français pour l’avenir de 2010 à 2013. Forte de son expérience en communication marketing, en développement des affaires et en développement du leadership, et ayant récemment tracé sa voie en tant qu’enseignante de FLS en Ontario, elle possède une expérience diversifiée à la fois dans le monde des affaires et dans celui de l’éducation de la maternelle à la 12e année.
Les trois nouveaux administrateurs rejoignent Ania Kolodziej, Denis Fontaine, Alec Boudreau, Charles Ashikwe, Marie-Pierre Lavoie, Michel P. Samson, Sandrine Berezowski, Martin Katz et Nicolette Belliveau sur le conseil. L’organisme faisait ses adieux à Danielle Arcand, qui a siégé 14 ans au conseil, dans les rôles successifs d’administratrice, de secrétaire, de vice-présidente, de présidente puis de présidente sortante. Le français pour l’avenir remercie chaleureusement Danielle Arcand d’avoir apporté ses connaissances, son énergie et son temps à l’organisme, avec autant de passion et de dévouement.
Constitution de l’exécutif
Le conseil d’administration a reconduit les membres de l’exécutif : le mandat de la présidente Ania Kolodziej a été renouvelé pour deux ans ; Denis Fontaine continuera son mandat de vice-président pour la prochaine année et Alec Boudreau renouvèle son mandat en tant que secrétaire pour 2 ans. Marie-Pierre Lavoie, Michel P. Samson et Denis Fontaine ont également été réélus sur le conseil pour un mandat de 2 ans.
Journée nationale de la vérité et de la réconciliation
Pour marquer la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, le samedi 30 septembre, la directrice générale Emeline Leurent, la présidente Ania Kolodziej et Gillian Blackmore ont assisté à la cérémonie de commémoration qui a eu lieu sur la colline parlementaire, afin de rendre hommage aux enfants qui n’ont jamais pu retourner chez eux et aux survivants des pensionnats ainsi qu’à leurs familles et leurs communautés. Ce fut un temps de réflexion sur la résilience des peuples autochtones et les efforts qu’il reste à faire envers la réconciliation, ainsi que sur la protection et l’épanouissement des langues et cultures autochtones.
De gauche à droite: Ania Kolodziej, Emeline Leurent et Gillian Blackmore
