Mon expérience avec le concours national de rédaction était amusante et enivrante. Pas seulement le résultat, mais aussi le processus. J’ai entendu parler du concours grâce à mon enseignante de français, qui affiche toujours les nouvelles bourses, projets et actualités français. Je l’ai regardé et en premier comme tous les autres, je l’ai ignorée. Mais la question « Qu’est-ce qui fait un bon ami ou une bonne amie? » était coincée dans ma tête. Encore et encore, je me disais, mais qu’est-ce qui fait un bon ami? Cette question m’a donné l’occasion de faire des réflexions sur mes connections personnelles, passées et présentes.
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Elia Grosselle est une des gagnantes du Concours national de rédaction du Français pour l’avenir. Elle est diplômée du programme d’immersion au Collège Stonewall Collegiate et en ce moment elle étudie à la faculté de sciences à l’Université de Saint-Boniface. Elle joue avec l’équipe de soccer et futsal « Les Rouges » à l’USB. Elle a participé au Concours national de rédaction pendant sa 12e année de lycée, c’était une bonne occasion de s’exprimer en français et de se préparer pour son nouveau chapitre en français à l’USB. |
Sans cesse la question de ce qui fait un bon ami me trotte dans la tête. Finalement, j’ai commencé à écrire ma rédaction. C’était un long processus. Il a fallu beaucoup de pauses et de réflexions sur mes connections personnelles, individuelles et en générales. J’ai trouvé mon thème principal vers la fin du processus d’écriture, car, avec ce thème, mes idées étaient toujours en développement et les nouvelles idées et tendances éclataient au grand jour.
Je voulais écrire une rédaction qui était personnelle, mais aussi un texte auquel on peut s’identifier facilement. La raison pour laquelle j’ai choisi un thème plus vague, comment le paysage de nos vies est sculpté par l’amitié, mais aussi inclure les anecdotes personnelles. Ce qui me fatiguait le plus c’était de trouver l’équilibre entre vague et personnelle. Ma rédaction changeait quotidiennement, entre ajouter, supprimer et déplacer on avait presque une nouvelle rédaction tous les jours! Finalement j’étais content du contenu et le placement. Maintenant pour le vrai défi, la grammaire. Puisque je ne suis pas francophone, la grammaire était la menace du texte. Les idées sont venues facilement, s’exprimer correctement en français n’a pas été facile. Il a fallu du temps et beaucoup de travail et d’heures, mais après avoir appuyé sur « soumettre » une vague de soulagement et de gratitude m’a submergé. Toutes les heures que la rédaction a pris, c’était du temps que j’ai pris pour penser, admirer et remercier mes amis.
Le concours national de rédaction m’a donné un espace pour être créative et améliorer mes compétences en français. J’étais toujours en train de chercher des moyens de m’exprimer d’une façon créative en français. Le Concours d’art oratoire et le Concours national de rédaction sont des programmes formidables pensés pour des personnes comme moi qui cherchent un exutoire de la créativité.
Après avoir reçu le courriel que j’étais la gagnante du concours, la ruée de gratitude est revenue sur moi à nouveau. J’étais reconnaissant pour les heures que j’ai passées à travailler, pour tous les amis qui m’ont formée au cours de ma vie et surtout le programme du Français pour l’avenir qui m’a donnée la bourse pour que je puisse continuer mes études en français à L’Université de Saint-Boniface.
Je recommande à tout le monde de mettre les heures pour créer une rédaction. Même si je n’ai pas gagné, le trajet pour arriver à ma rédaction finale était phénoménal. Je vous encourage à jeter un coup d'œil sur le thème cette année et même s’il ne résonne pas en premier, pensez-y encore!
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