Le mercredi 23 novembre, Le français pour l’avenir célébrait son 25e anniversaire au Rideau Club à Ottawa. La soirée a commencé par une réception dans le salon du club suivie d’un souper entrecoupé de prises de paroles.
Au total, une centaine de personnes sont venues assister aux festivités. Nous soulignons notamment la présence de la ministre des langues officielles l’honorable Ginette Petitpas Taylor dont le discours enthousiaste a revigoré les membres de l’audience. Faisaient aussi partie des invités, la Sous-ministre de Patrimoine canadien Isabelle Mondou, le sénateur Percy Mockler, le secrétaire parlementaire des Anciens combattants et ministre associé de la Défense nationale Darrell Samson, le président du Comité permanent sur les langues officielles de la chambre des communes René Arseneault, le critique des langues officielles de l’Opposition officielle Joël Godin, la députée d’Halifax Ouest et anciennement ministre des affaires acadiennes et de la francophonie de la Nouvelle-Écosse Lena Metlege Diab, le député de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup Bernard Généreux, et, le député de Lévis-Lobinière Jacques Gourde. Le 6e Commissaire aux langues officielles, Graham Fraser était lui aussi présent; et faute de pouvoir assister à l’évènement, l’actuel Commissaire Raymond Théberge avait préparé un message vidéo qui a été partagé avec les invités lors de la soirée.
La ministre des langues officielles, les fondateurs du FPA et des jeunes participants aux programmes du FPA.[/caption]
La soirée fut marquée par les discours de John Ralston Saul et Lisa Balfour Bowen, fondateur et fondatrice du Français pour l’avenir ; d’Ania Kolodziej, présidente du conseil d’administration et d’Emeline Leurent, directrice générale.
La présidente Ania Kolodziej a relevé l’importance, toujours d’actualité, des organismes comme Le français pour l’avenir. « Aujourd'hui, la mission du Français pour l'avenir reste essentielle à la réalisation d'un Canada bilingue. », constate-elle. « C’est grâce au travail sans relâche d’organismes tel que Le français pour l’avenir, soutenus par des investissements gouvernementaux, et soutenus aussi par le grand public, que le bilinguisme canadien pourra garder le vent dans ses voiles, voire s’épanouir. »
Le diner fut également ponctué de témoignages bilingues et émouvants de jeunes participant.e.s aux programmes du Français pour l’avenir. Ces jeunes ont impressionné par leur dévouement au français, leur motivation à faire une différence et leur foi en l’avenir du bilinguisme.
Discours de la ministre des langues officielles l'honorable Ginette Petitpas Taylor.[/caption]
Peter Noel, originaire de Terre-Neuve, ambassadeur 2019 du Français pour l’avenir, gagnant d’une bourse au Concours national de rédaction en 2019-2020, et participant au programme des Correspondants bilingues unis en 2019-2020, raconte : « Pourquoi suis-je devenu si dévoué au bilinguisme malgré la multitude d'opportunités dans ma province natale qui ne l'exigent pas ? Je l'ai fait parce que le bilinguisme ouvre non seulement des portes professionnelles, mais aussi des portes personnelles. En apprenant une deuxième langue, j’ai ajouté un autre outil à mes compétences qui me permet de mieux nouer des connexions sociales et interculturelles. Ma capacité d’ouverture sur le monde est d’autant plus avancée que je puisse mieux compatir avec une population importante de la société mondiale: la population francophone.»
« Le Forum national des jeunes ambassadeurs à Regina m’a donné plus d'énergie qu’il n’en faut pour essayer de construire un vrai Canada bilingue. Et je suis plus que confiant qu'en travaillant ensemble, les jeunes et les nombreuses organisations pourront bâtir le Canada bilingue de nos rêves. » témoigne Noe Randriambola, ambassadeur 2022 du Français pour l’avenir, arrivé au Canada depuis 8 mois seulement.
Isabelle Melanson, de Nouvelle-Écosse, quant à elle, reste positive sur le futur du français « Au Canada, nous avons déjà fait tellement de progrès depuis la Loi sur les langues officielles en 1969. Nous sommes passés de 12,2% de personnes bilingues en 1961 à 17,9% en 2016. J'espère que ce chiffre continuera de croître et qu'il dépassera un jour la majorité. » explique-t-elle. « C'est pourquoi des organisations comme French for the Future sont si bénéfiques. Elles contribuent à augmenter ce nombre en encourageant les jeunes comme moi à devenir et à rester bilingues. »
Noe Randriambola lors de son discours
Le discours d'Isabelle Melanson
Suite aux discours des jeunes participant.e.s, la directrice générale Emeline Leurent souligne : « Ils ont compris que le bilinguisme est le fondement de la cohésion sociale et de la diversité canadienne, qu'il témoigne du respect et de l'appréciation des différentes cultures et qu'il est une source inépuisable de richesse culturelle. C’est ce déclic que nous cherchons à provoquer à travers tous les programmes du Français pour l’avenir.»
À l’animation, le groupe Improtéine a égayé la soirée par son humour et ses chansons et a conclu l’évènement avec un aperçu de leur spectacle d’improvisation.
Le français pour l’avenir, fondé en 1997 par John Ralston Saul et Lisa Balfour Bowen, n’a de cesse de multiplier les occasions d’inspirer les jeunes canadien.ne.s à communiquer dans les deux langues officielles, et à persévérer dans leur apprentissage du français. Grâce à ses équipes dévouées, l’organisme a su développer une programmation variée qui continue de s’agrandir chaque année, et qui accompagne les jeunes aux moments charnières de leur parcours au secondaire.